lundi 19 juillet 2010

Ngor

L'autre île en face de Dakar, à trois minutes en pirogue surchargée de la côte. 

L'île

La côte vue de l'île

La rumeur veut que France Gall y ait un restaurant, et qu'elle vienne parfois vous servir votre crêpe en personne. France Gall ? Je ne savais même pas qu'elle était encore vivante.

vendredi 16 juillet 2010

Le Monument de la Renaissance

Je l'ai vu, il faut dire qu'on ne peut pas le rater !
Vu de loin, bon, est-ce vraiment si impressionnant ? 

On s'approche ... lentement mais sûrement

Ah ! Ah ! nous y voilà ... mais on ne se rend réellement compte de l'ampleur du truc qu'une fois qu'on a monté les marches, et qu'on se trouve juste en dessous de l'énorme jambe de la figure masculine ... rien que le pied du bébé est déjà énorme !

Et voilà ! Comment se faire une petite promenade de 15 km en direction du monument, heureusement, il y a la finale de la Coupe du Monde à l'arrivée ! 

jeudi 15 juillet 2010

Gorée - Le récit

Samedi soir, dîner à l’embarcadère de Gorée, à l’occasion de l’anniversaire d’un des copains de mon patron coloc … encore un qui travaille dans une agence de com (les toubabs des agences de com ont l’air de constituer une communauté à part entière ici), et qui n’est pas sans évoquer l’incarnation de Beigbeder par Jean Dujardin dans 99 francs : même coupe de cheveux, mêmes blagues pourries qui fusent en permanence, mais sympathique au demeurant.
Le lendemain, retour à l’embarcadère, après avoir trouvé un bus pour m’y amener (d’où l’intérêt de devenir copain avec le « boutiquier du coin ») troisième passage en 24 h, cette fois-ci sera la bonne, je m’embarque pour Gorée. Traversée de 15 minutes, et je pose le pied sur cette « île de mémoire ».
Jolies maisons, à l’européenne, je me demande où sont passées les maisons équivalentes qui avaient dues être construites à Dakar à la même époque, pourquoi n’en reste-t-il rien ?
Je fais le tour de l’île, un petit tour au « musée historique » (pas complètement fou comme musée, en même temps c’est 500 francs l’entrée, donc moins d’un euro, donc on peut se permettre d’aller jeter un coup d’œil : quelques explications sur le néolithique avec une ou deux pierres taillées dans une vitrine, une salle sur l’esclavage, vous aurez les mêmes explications en plus condensé à la maison des esclaves, des explications sur les différents empires et royaumes du Sénégal, là on apprend des choses, mais c’est assez dense, et enfin une salle sur le catholicisme au Sénégal, une sur l’islam au Sénégal), dommage, il est déjà 13h, et la maison des esclaves ne rouvre qu’à 14h30. Je patiente donc en regardant d’un œil distrait le match de foot qui se déroule sur la place principale de l’île, c’est la coupe du maire de Gorée.
L’occasion de tchatcher avec des pompiers qui me convient à manger du thiep bou dien (orthographe variable, c’est en tout cas le plat national sénégalais, à base de riz et de poisson). Allez, pourquoi pas, mais d'abord, direction la maison des esclaves, pour faire la fameuse visite. Pas aussi imposant ou impressionnant que ce que j'imaginais, mais le conservateur est conforme à l'image que j'en avais eu à la télé, voix de stentor pour expliquer comment fonctionnait la traite des Noirs à Gorée. Ce qui me surprend le plus, c'est que les marchands d'esclaves habitaient juste au-dessus des cellules des esclaves. En haut, de belles pièces aux larges fenêtres, en bas, des cellules où étaient entassés les captifs. N'avaient-ils pas du mal à dormir l'esprit tranquille ? Bon finalement, nous aussi on vit tranquillement dans nos beaux quartiers alors qu'il y a des gens dans des bidonvilles à quelques kilomètres, finalement l'indifférence ne doit pas être si difficile. 
Après la visite, je suis donc allée manger chez les pompiers. On leur a affecté l'ancienne maison du gouverneur de l'île, ou quelque chose comme ça. Ça devait être une belle demeure, en son temps. Maintenant, le grand escalier en bois est tout vermoulu (j'étais un peu inquiète en le gravissant, un jour il s'écroulera sous le poids de quelqu'un), et les pompiers occupent des chambres aux vastes fenêtres, avec une hauteur sous plafond impressionnante, mais meublées en tout et pour tout d'un matelas vraiment pourri à même le sol et d'un placard en fer. Décor surprenant, pour une caserne. 

mercredi 14 juillet 2010

Parker Place

Le temple du reggae à Abidjan. Un sacré programme.
Vous apprécierez la tenue assez stylée de la demoiselle devant moi, dans la pénombre du lieu, je n'avais pas pu pour ma part l'apprécier à sa juste valeur. 

Ce qui est vraiment cool, c'est les versets de la Bible en guise de décoration. Il y a une citation de l'ecclésiaste à propos de "l'imbécile", malheureusement, j'ai oublié la phrase, mais elle m'avait plu.

On révise les classiques, qui à vrai dire n'en sont pas vraiment pour moi : Bob Marley, Alpha Blondy et ses nombreux disciples. En tout cas, c'est chaude ambiance. 

mardi 13 juillet 2010

Gorée

Le port


Une ruelle

La sortie de la messe 

La maison des esclaves

lundi 12 juillet 2010

Dakar, dernière étape de mon périple ouest-africain

Dakar, c’est la liberté retrouvée … même si là encore, j’ai eu quelques mises en garde, ce sont les mêmes que celles qu’on aurait pu me donner à Paris, donc je m’en donne à cœur joie. 
Et pour ne pas subir les mêmes désagréments qu’à Abidjan, et mettre deux semaines à repérer le chemin pour rentrer chez moi, je suis partie samedi de bon matin à l’assaut de la ville. Petit problème, difficile en partant de chez moi d’éviter l’immense zone industrielle portuaire pour rejoindre le centre-ville. J’ai donc fait également du tourisme industriel. 
Mon coloc-supérieur hiérarchique (ouais, c’est weird comme situation, je ne pense pas que ça m’arrivera une deuxième fois, heureusement il est cool, et comme c’est mon patron seulement pour deux semaines, ce n’est pas vraiment mon patron) avait eu la bonne idée de laisser traîner un plan de Dakar dans son salon, que je me suis aussitôt approprié. Voilà qui va pouvoir changer la face de mon séjour, d’autant plus qu’à Dakar, les rues ont le bon goût d’être agrémentées de plaques avec leur nom. Me voilà donc parée pour partir en exploration. 
Après une bonne marche, j’ai fini par rejoindre le quartier du Plateau, centre-ville de Dakar. Je l’ai parcouru en long, en large et en travers, puis, estimant en avoir fait le tour, je me suis dit que puisque j’étais devant l’embarcadère, je n’avais qu’à partir à Gorée. Eh oui, je ne laisse pas passer les occasions de visiter les incontournables de la ville en matière touristique, car je sais que mes jours ici sont comptés. C’était justement presque l’heure de la chaloupe, mais malheureusement, les réalités du terrain m’ont forcée à revoir mes plans, puisque tous les tickets pour le prochain départ avaient été vendus. On tenta bien de me convaincre d’attendre une heure trente la chaloupe suivante. Hors de question ! Vous n’avez pas vu qu’on est en plein soleil ? 
Retour à la maison, donc, pour une sieste bien méritée, d’autant plus qu’il m’a fallu marcher encore un peu pour rentrer jusque chez moi : le bus qu’on m’avait indiqué empruntait bien l’autoroute qui passe à proximité de chez moi, mais m’a déposée à une sortie que je ne connaissais pas, pas toute proche de chez moi, heureusement, mon sens de l’orientation hors pair m’a permis de retourner jusqu’à la maison. Car pour le coup, le plan ne daigne pas indiquer le nom (ou plutôt le numéro, je crois que ce sont essentiellement les rues du centre-ville qui ont des noms à part entière) des rues dans mon quartier. 

mardi 6 juillet 2010

Grand Bassam

Première capitale de la Côte d'Ivoire.