Dakar, c’est la liberté retrouvée … même si là encore, j’ai eu quelques mises en garde, ce sont les mêmes que celles qu’on aurait pu me donner à Paris, donc je m’en donne à cœur joie.
Et pour ne pas subir les mêmes désagréments qu’à Abidjan, et mettre deux semaines à repérer le chemin pour rentrer chez moi, je suis partie samedi de bon matin à l’assaut de la ville. Petit problème, difficile en partant de chez moi d’éviter l’immense zone industrielle portuaire pour rejoindre le centre-ville. J’ai donc fait également du tourisme industriel.
Mon coloc-supérieur hiérarchique (ouais, c’est weird comme situation, je ne pense pas que ça m’arrivera une deuxième fois, heureusement il est cool, et comme c’est mon patron seulement pour deux semaines, ce n’est pas vraiment mon patron) avait eu la bonne idée de laisser traîner un plan de Dakar dans son salon, que je me suis aussitôt approprié. Voilà qui va pouvoir changer la face de mon séjour, d’autant plus qu’à Dakar, les rues ont le bon goût d’être agrémentées de plaques avec leur nom. Me voilà donc parée pour partir en exploration.
Après une bonne marche, j’ai fini par rejoindre le quartier du Plateau, centre-ville de Dakar. Je l’ai parcouru en long, en large et en travers, puis, estimant en avoir fait le tour, je me suis dit que puisque j’étais devant l’embarcadère, je n’avais qu’à partir à Gorée. Eh oui, je ne laisse pas passer les occasions de visiter les incontournables de la ville en matière touristique, car je sais que mes jours ici sont comptés. C’était justement presque l’heure de la chaloupe, mais malheureusement, les réalités du terrain m’ont forcée à revoir mes plans, puisque tous les tickets pour le prochain départ avaient été vendus. On tenta bien de me convaincre d’attendre une heure trente la chaloupe suivante. Hors de question ! Vous n’avez pas vu qu’on est en plein soleil ?
Retour à la maison, donc, pour une sieste bien méritée, d’autant plus qu’il m’a fallu marcher encore un peu pour rentrer jusque chez moi : le bus qu’on m’avait indiqué empruntait bien l’autoroute qui passe à proximité de chez moi, mais m’a déposée à une sortie que je ne connaissais pas, pas toute proche de chez moi, heureusement, mon sens de l’orientation hors pair m’a permis de retourner jusqu’à la maison. Car pour le coup, le plan ne daigne pas indiquer le nom (ou plutôt le numéro, je crois que ce sont essentiellement les rues du centre-ville qui ont des noms à part entière) des rues dans mon quartier.
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