jeudi 22 avril 2010

It's been a month

Lundi 22 mars, je débarquais à Bamako.
Depuis quelques temps déjà, j'ai pris mes habitudes ici, et j'ai donc l'impression d'avoir duré (c'est l'expression locale) déjà longtemps à Bamako. Et en même temps, le temps passe vite, déjà quatre semaines que je suis là ? Comment se fait-il que je n'aie pas encore exploré les collines de Bamako, fait faire une garde-robe africaine pour toute la famille (à ce propos, envoyez vos commandes ... et vos mesures, por favor), entendu un concert de Salif Keita (déjà, j'ai le nom de l'endroit où il se produit, c'est un début ... dur dur d'avoir des informations dans cette ville !) etc. etc. ?
Il est vrai que le manque de moyen de locomotion a été un peu handicapant. Par ailleurs, même si je ne suis pas du tout en mode banque d'affaires en termes de rythme de travail, les soirées s'écoulent vite : petit tour au marché, préparation du repas (qui peut être assez longue quand Kalilou - mon chauffeur homme à tout faire - décide qu'il faut qu'on prépare du yassa, un plat sénégalais dont je publierai la recette illustrée prochainement, ce qui arrive assez régulièrement), et puis hop, au lit, je continue à dormir beaucoup, et la chaleur aidant, je m'écroule très facilement le soir. Donc seuls les weeks-ends me permettent réellement de me consacrer à l'exploration de Bamako.
Côté boulot, euh, quatre semaines sans avoir rédigé une seule proposition commerciale complète (à l'exception d'une offre revisitée pour Unilever, et plus précisément son représentant local, le fameux Raoul) ?!? Un jour, je ne pourrai plus y échapper, mais pour l'instant, je me concentre sur la prospection. Je commence à maîtriser le PowerPoint de présentation de HMC, mais ma liste de prospects va en s'amenuisant, quand je n'aurai plus personne à voir, je n'aurai plus d'excuses pour repousser la rédaction des quelques propositions qui sont en projet. Pas de gros marché en vue, malheureusement, mais quelques ouvertures malgré tout, toutes mes visites (et le temps parfois conséquent passé dans les embouteillages qui va avec) ne sont pas complètement inutiles.
Aujourd'hui, coup de fil du grand patron, qui vient de regagner Dakar (il faisait partie des réfugiés volcaniques à Paris) : rien de tel que le retour du boss pour accélérer l'apparition de la moto, elle finira peut-être par se matérialiser ! En dehors de ces questions bassement matérielles, le discours est encourageant : "on veut que vous repartiez ravie de votre expérience", je sens que mon collègue en visite la semaine dernière a parlé en ma faveur et a dit que le Mali en solitaire, ce n'était pas une mince affaire. Dakar se profile peut-être à l'horizon, on verra mi-mai où on en est, et quelle est la meilleure marche à suivre.
To be continued ...

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