dimanche 4 avril 2010

Where it all begins (Part 2)

On prend les mêmes, et on recommence, lundi 22, petit matin, cette fois-ci le T9 est traversé dans toute sa largeur par une file de gens, Noirs dans leur écrasante majorité, en boubous pour beaucoup, et chargés en général de paquets hétéroclites ... bientôt rendus indiscernables cependant par la magie de la machine-à-emballer-les-objets-dans-du-film-plastique-rose, et dont les passagers de Point Afrique semblent particulièrement friands (ce qui ne manque pas de susciter mon étonnement : drôle de passion). This is more like it ! 
Je me mets dans la queue, et m'arme de patience, en commençant par faire de mon mieux pour ignorer les coups de chariot à bagages répétés dans mes pieds de la part de la dame de derrière, qui semble mettre un point d'honneur à ne pas laisser un centimètre entre le bout de son charriot et mes pieds ... je fais bien, car la journée sera longue. 
Petit instant d'inquiétude, au moment de peser les bagages, je n'ai pas pesé mon sac, convaincue qu'il faisait moins que les 20 kg réglementaires, mais un panneau sur le comptoir d'enregistrement indique que les 20 kg correspondent en fait à 15 kg en soute et 5 kg de bagages à main ... Tiens, surprise, voilà qui n'était précisé nulle part. 
Verdict, 15,9 kg, on ne me fait aucune remarque. Quand on voit ce avec quoi les gens partent en guise de "bagage à main", on aurait beau jeu de me dire que mon bagage de soûte est trop lourd !
Une fois débarrassée, je crois pouvoir flâner un peu dans le joli hangar où je me trouve, mais le manque de distractions me conduit à rejoindre rapidement la porte d'embarquement. Bien m'en a pris, car là encore, une queue énorme s'étire, cette fois-ci sur toute la longueur du terminal. Nouvelles inquiétudes de la not frequent flyer que je suis, alimentée par la remarque de ma chère maman au téléphone "si tu vois que l'heure tourne, tu passes devant tout le monde". Euh ... facile à dire, mais en pratique, je me vois mal faire ça. 
Je surveille tout autour de moi, j'aperçois peu de passagers que je reconnais comme étant sur mon vol, je finis par arriver devant la navette prévue pour m'emmener à l'avion quinze minutes avant l'heure de décollage prévue. 
Mais la navette ne bouge pas pendant un bon moment, je finis par arriver à l'avion, encore peu rempli, nous attendons que tous les passagers parviennent jusque là, puis on nous dit qu'il faut attendre des bagages retenus en douane ... c'est la première fois que j'entends parler d'un vol qui attend ses bagages, ça doit être une spécialité Point Afrique / Strategic (car tel est le nom de la compagnie qui assure le vol ... ça vous inspire confiance, vous ?). 
Enfin, c'est le décollage, à 11h15, eh bah c'est pas trop tôt, les enfants !
Petit pincement au cœur en survolant la douce France, "mais-quelle-idée-as-tu-donc-eu-d'aller-te-fourrer-dans-cette-galère-Bamako-il-y-fait-bien-trop-chaud-on-est-quand-même-bien-chez-soi-finalement". Well, wait and see, les aventures ne font que commencer !

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